Pendant quatre jours en juin, des centaines d’employés de la famille des Nations Unies ont quitté leur rôle professionnel pour participer et apporter leur soutien aux 47e Jeux interorganisations des Nations Unies à Copenhague (Danemark), dans un esprit de camaraderie et de compétition et dans une ambiance joyeuse et bon enfant. Dans une interview spéciale, trois membres du personnel de l’UPU qui ont participé aux Jeux cette année font part de leur passion pour le sport et expriment leur conviction que des compétitions comme celles-ci profitent à l’ensemble des organisations
Pour les passionnés de sport qui ont participé à la compétition, les Jeux ne représentaient pas seulement une série de victoires et de défaites, mais une croyance partagée dans les bienfaits du sport pour le bien-être personnel et l’amélioration de l’environnement de travail.Cette année, la liste des activités comprenait l’athlétisme, la natation, le golf, les échecs, le bridge et de nombreux autres types de sports et de jeux.
«Pratiquer le sport ensemble favorise l’interaction sociale, le travail d’équipe, la patience et le respect», a déclaré Vanessa Lazo, responsable des publications et des accords à l’Unité EMS de l’UPU. Elle faisait partie de l’équipe féminine de volley-ball, qui a remporté la deuxième place lors des Jeux de cette année.
«Mon équipe, un groupe de femmes de différentes organisations, s’est rassemblée pour chaque match avec enthousiasme. Notre niveau de jeu, notre expérience, qui nous sommes et d’où nous venons n’avaient aucune importance, a-t-elle déclaré. Nous avons célébré chaque match gagné et applaudi pour chaque match perdu.»
Le sport a toujours fait partie de sa vie, ayant pratiqué le basket-ball, la gymnastique, l’athlétisme et le volley-ball dans son enfance. En tant qu’adulte, Mme Lazo voit le sport comme un moyen de rester active et en bonne santé et pense qu’il des bienfaits dans d’autres domaines essentiels de l’existence.
«L’entraînement m’a donné de l’autodiscipline, m’a aidée à améliorer la qualité de mon sommeil et mon humeur; je suis moins fatiguée et plus alerte le lendemain.»
Claudius Anyangwe-Fombang, expert financier au Centre de technologies postales de l’UPU, a participé au tournoi de football masculin, qui réunissait 20 équipes. Son équipe s’est classée cinquième après avoir été éliminée en quart de finale.
Bien qu’il ait joué au football toute sa vie, il est d’avis que tout le monde, à tout âge, peut faire du sport.
«Commencer tôt la pratique du sport est une bonne chose, surtout si l’on veut devenir professionnel, a-t-il déclaré. Mais il n’est jamais trop tard pour entretenir sa forme et prendre soin de sa santé. Cela devrait être une routine.»
Les compétitions de ce type servent également à ouvrir les esprits et sont bénéfiques pour les organisations.
«Prendre part à des compétitions amicales permet de mieux comprendre la valeur de la tolérance et du respect de la diversité. Cela permet aussi de renforcer notre esprit d’équipe et de coopération ainsi que notre engagement en faveur de la réalisation des objectifs de l’équipe et de l’organisation», a-t-il déclaré.
La compétition de cette année a été présentée comme la plus écologique de toutes, ce que M. Anyangwe-Fombang voit d’un bon œil. Il utilise davantage les transports publics que sa voiture et il parcourt chaque jour de grandes distances à pied.
Selon lui, «la durabilité et le sport vont de pair dans la pratique d’activités sportives exercées dans le respect de l’environnement. Une telle démarche réduit l’empreinte environnementale et carbone et sensibilise le public à l’impact du sport sur l’environnement et à la nécessité de lutter contre le changement climatique.»
Les Jeux ont marqué durablement ceux qui y ont participé.
M. Anyangwe-Fombang a dit qu’il pourrait imaginer une compétition semblable pour l’UPU et les postes des Pays-membres. Il s’agirait d’un outil puissant pour le marketing et l’établissement de liens solides par le biais du sport. Cela permettrait aussi d’associer le sport à la culture du travail et de l’inclure dans le secteur postal à l’échelle mondiale, a-t-il ajouté.
Jessika Brena, assistante au programme «Centre de connaissances et laboratoire d’idées» du Bureau international de l’UPU, était la coéquipière de Vanessa Lazo sur le terrain de volley-ball et elle encourage toutes les personnes intéressées à participer aux Jeux.
«S’envoler vers un autre pays pour pratiquer un sport que l’on aime est une expérience spéciale, a-t-elle déclaré. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de participer à une manifestation aussi bien organisée (une quantité de travail phénoménale est nécessaire pour organiser les Jeux), de rencontrer des gens du monde entier qui partagent votre passion et de découvrir le travail de vos coéquipiers et d’autres organismes des Nations Unies. Cela suscite un sentiment d’appartenance inégalé dont j’avais besoin et que j’ai aimé et apprécié plus que jamais.»
Mme Brena encourage vivement ses collègues et tous ceux qui s’intéressent aux Jeux, mais qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas pu y participer, à faire le premier pas et à s’inscrire.
Les prochains Jeux auront lieu en juin 2023, à Vienne (Autriche).
«Ils se dérouleront tellement plus près de chez nous, donc pas d’excuses, a-t-elle déclaré. Je pense que c’est une expérience que tout le monde devrait vivre au moins une fois dans sa vie.»
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