Bishar A. Hussein, Directeur général du Bureau international de l'UPU, a appelé aujourd'hui les Pays-membres de l'UPU à étudier d'autres moyens de financer l'organisation à la place du mécanisme actuel des classes de contribution volontaires.
M. Hussein, lors d’une réunion de PostEurop à Erevan (Arménie), a déclaré que la méthode actuelle était risquée et ne garantissait pas la stabilité financière de l’Union.
«Il est grand temps d’examiner la question de la stabilité financière de notre Union, une stabilité qui soit garantie et sur laquelle des plans pour les projets puissent être bâtis», a-t-il dit. «Je voudrais exhorter tous les Pays-membres de l’UPU à étudier la possibilité d’adopter un mécanisme de financement conforme à celui des autres institutions des Nations Unies.»
M. Hussein a déclaré qu’une récente analyse des risques menée par l’organisation avait identifié la méthode de financement actuelle comme l’un des principaux risques auxquels elle était exposée.
M. Hussein, qui était accompagné de Pascal Clivaz, Vice-Directeur général du Bureau international, a également exhorté les membres de PostEurop à appuyer les propositions de réforme qui seraient examinées plus tard dans l’année au Congrès d’Istanbul 2016. Il a déclaré que les réformes se traduiraient, pour les membres, par une gestion plus efficace et plus rationnelle de l’Union.
«Le Conseil d’administration a approuvé un programme de réforme exhaustive de l’Union qui sera présenté au Congrès», a-t-il ajouté. «Je vous exhorte à appuyer ces propositions.»
Un peu plus tôt, M. Hussein s’était entretenu avec Serge Sarkissian, Président de l’Arménie, des questions relatives au développement des affaires postales.