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Lauréats du concours international de compositions épistolaires pour les jeunes 2015

Le concours international de compositions épistolaires pour les jeunes 2015 de l’UPU a été remporté par Sara Jadid, du Liban, grâce à sa lettre décrivant le monde dans lequel elle voudrait grandir. Cette écolière de Tripoli de treize ans a impressionné le jury par la sincérité de son plaidoyer pour un monde sans guerre.

«D’ici, de ce monde de ténèbres, je rêve de vivre dans un monde lumineux, même s’il reste derrière l’horizon. A chaque fois que je ferme les yeux, je rêve d’un monde où les colombes volent et où les lumières des villages à flanc de montagne brillent chaque soir» écrit-elle. En tant que première lauréate, Sara se voit offrir un voyage en Suisse pour visiter le Bureau international de l’UPU. Le Directeur général du Bureau international, Bishar. A. Hussein, a déclaré qu’il était très heureux que les enfants écrivent encore des lettres à l’ère numérique. «Je suis heureux de voir que l’art épistolaire se porte toujours aussi bien,» a-t-il dit. Et d’ajouter: «Je me réjouis que des enfants du monde entier écrivent encore des lettres d’une si belle qualité.» Le jury du Bureau international a décerné la médaille d’argent à Miriam Campos Acin, une jeune espagnole de 12 ans, et la médaille de bronze à Silva Brito Leonardo, un jeune brésilien de quinze ans. Miriam a adressé sa lettre au Monde: «A l’école, la maîtresse nous a donné un travail à faire en science à ton sujet; j’ai donc choisi de faire un voyage imaginaire autour de toi et de m’arrêter là où nous entendons chaque jour aux nouvelles qu’il y a des problèmes,» a-t-elle écrit dans sa lettre. La lettre de Silva était écrite du point de vue d’un volontaire créant un service postal en Afrique sub-saharienne:  «Durant le temps que j’ai passé ici, j’ai découvert que nos rêves et nos projets ne signifient rien si nous n’avons pas le courage de lutter pour eux, même au risque de notre vie,» a-t-il écrit dans sa lettre. Des mentions spéciales ont été décernées pour aux auteurs suivants: Tatev Barseghyan, 14 ans (Arménie); Jacqueline Doriane Dandjinou 14 ans (Bénin); Josep Gil Sander, 13 ans (Haïti); Zvezdana Gojkovic, 13 ans (Monténégro); Prabidhik K.C., 14 ans (Népal); Maria Coutinho, 13 ans (Portugal); Fedir Nahornyi, 12 ans (Ukraine); Aliaa Ajil Mohammad Khamis Balsoub Al-Ketbi, 11 ans (Emirats arabes unis) et Hai Nam Truong, 13 ans (Viet Nam).           Un jury international Un des jurés de cette année était Caroline Naddeo, une banquière établie en France, elle-même lauréate du concours épistolaire en 1989. Elle a sauté sur l’occasion de faire partie du jury. «Les lettres montrent que les jeunes gens se préoccupent beaucoup de l’avenir de la planète et des conditions de vie de leurs contemporains dans le monde» a-t-elle dit. Dimitri Fatouros, agent de communication pour la Grèce et Chypre au Centre d’information régional des Nations Unies à Bruxelles, Belgique, était aussi membre du jury. «Bien que chaque récit est unique et exprime la personnalité de son jeune auteur, la lecture de ces lettres m’a rappelé que les attentes, les pensées, les inquiétudes des enfants sont les mêmes indépendamment d’où ils se trouvent dans le monde» a-t-il déclaré. Cette année, étaient en compétition au niveau international les lettres de 65 Pays-membres retenues au niveau national. Quelque 1,5 millions d’enfants en tout ont participé au concours.