Réduire l'empreinte carbone avant tout

Le groupe de projet «Développement durable», qui s'est réuni aujourd'hui dans le cadre du Conseil d'exploitation postale, continue d'étudier la faisabilité d’un dispositif de compensation carbone. Le fonds proposé permettrait aux opérateurs postaux de compenser les émissions de CO2.

Le sous-groupe de travail chargé d’étudier l'initiative a présenté les premières pistes de réflexion, parmi lesquelles un fonds de compensation mutualisé auquel les pays participent de façon volontaire et des investissements dans les projets répondant aux priorités en matière de développement durable adoptées par l'UPU.

Selon Stéphanie Scouppe, adjointe du président du groupe de projet, le fonds est un moyen de positionner le secteur postal comme un acteur responsable, proactif, capable d’utiliser les actifs existants pour créer de la valeur postale directe (remplacement de la flotte de véhicules, électricité verte, reforestation) ou de contribuer au développement économique des zones et territoires locaux.

«Utiliser la finance carbone à des fins de développement durable, c'est investir et gérer de façon transparente et traçable, garantir un levier du développement économique et social et stimuler l’activité des opérateurs postaux locaux» a-t-elle expliqué.

L’étude en cours sera présentée pour approbation lors du prochain Conseil d'administration en novembre 2010. Elle accompagnera les premiers résultats de l'inventaire 2010 des émissions de gaz à effet de serre, qui établit une nouvelle cartographie mondiale du volume des émissions polluantes générées par les postes.