L'Organisation mondiale des douanes (OMD) et l'Union postale universelle (UPU) ont réitéré aujourd'hui leur volonté de continuer à travailler ensemble afin d'améliorer le traitement du courrier international et de freiner l'acheminement d'articles contrefaits ou piratés par la poste.
Le secrétaire général de l'OMD, Kunio Mikuriya, était au siège de l'UPU pour la première fois depuis qu'il a pris ses fonctions l'an dernier pour des pourparlers avec des hauts-dirigeants, y compris le directeur général.
Les deux parties collaborent déjà dans le cadre d'un comité de contact UPU/OMD. Elles se sont mis d'accord pour étudier divers thèmes, notamment l'utilisation accrue de messages électroniques normalisés pour améliorer le traitement du courrier, l'acheminement des articles contrefaits ou piratés par la poste et le renforcement des capacités.
Progrès
Beaucoup a déjà été accompli et d'autres résultats sont bientôt attendus.
En avril, le Conseil d'exploitation postale de l'UPU devrait approuver des normes en matière de messages électroniques élaborés par le groupe «Normalisation» de l'UPU. Ces normes amélioreront la qualité des données sur les envois destinés à l'étranger, qui sont recueillies par les postes auprès des clients puis transmises aux autorités douanières des pays de destination.
En même temps, l'OMD soutient activement le développement d'une version électronique du Guide d'exportation postale. A partir de juin, les postes pourront consulter ce guide en ligne. Il contient des informations sur les articles et les matières dangereuses interdites dans le flot du courrier ainsi que des renseignements sur les dispositions des lois nationales à cet effet.
Cibler les articles contrefaits
Sur le thème de la contrefaçon, les deux organisations veulent accroître leurs efforts de sensibilisation et trouver des façons d'appuyer les autorités douanières en matière de mise en application des lois. Depuis janvier, la Convention de l'UPU interdit le transport postal d'articles contrefaits ou piratés.
L'OMD et l'UPU continueront d'organiser des ateliers conjoints sur des thèmes clés et songent à élaborer une formation en ligne sur comment traiter les articles contrefaits envoyés par la poste.