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Sélection des juges pour le concours de compositions épistolaires de l’UPU pour les jeunes

Les juges de l’édition de 2018 du concours sont issus des milieux de l'éducation, de l'édition, des musées et d’une organisation caritative. Ils choisiront le médaillé d’or parmi des millions de jeunes en lice.

«Imagine que tu es une lettre qui voyage dans le temps. Quel message souhaites-tu transmettre à tes lecteurs?» est le thème pour 2018 du concours international de compositions épistolaires pour les jeunes organisé chaque année par l'Union postale universelle. Le concours épistolaire, qui existe depuis quarante-sept ans, invite les jeunes jusqu'à l'âge de 15 ans du monde entier à s'exprimer dans une lettre. Ainsi, ce sont des millions d'enfants qui, au fil des décennies, sous la forme d'une lettre poignante, ont transmis leur passion pour leur langue et l'amour des mots. L’année dernière, Eva Palacios, du Togo, médaillée d'or, avait adressé sa lettre imaginaire au Secrétaire général des Nations Unies António Guterres pour dénoncer les horreurs du mariage forcé. Eva écrivait: «Le mariage précoce est l’acte de marier un enfant alors qu’il ou elle n’a ni légalement ni émotionnellement l’âge d’être marié. Le mariage précoce est le résultat de traditions très ancrées, de la pauvreté, de l’ignorance, d’une grossesse précoce ou d’un manque de loi.» Sa lettre convaincante se terminait par cette phrase mémorable: «Elles sont aussi mariées parce qu’elles sont considérées comme des fardeaux et, de ce fait, leur mariage permet aux parents d’avoir une bouche en moins à nourrir. Elles sont mariées parce que… parce que… parce que...» Étant donné la qualité étonnante des lettres des enfants, le rôle du juge est d'une importance fondamentale. Comme chaque année, en 2018, l'UPU a sélectionné des juges de qualité, sincères et déterminés à améliorer l'alphabétisation et les capacités d'expression des enfants.     Les juges sont Isabelle Mili, professeur associée de didactique des arts et de la musique à l'Université de Genève, Nancy Pope, conservateur en chef au département d'histoire du Smithsonian National Postal Museum, B. Robert Kreiser, professeur auxiliaire d'histoire à l'Université George Mason, Michael Hamish Glen, cofondateur d'Interpret Europe (Association européenne pour l'interprétation du patrimoine), Jonathan Seaton,  cofondateur de Twinkl Education and Publishing, et Alexandrina Iremciuc, responsable de la communication chez Geneva for Education Publishing. Michael Hamish résume peut-être le mieux les opinions de chaque juge et l'esprit du concours lorsqu’il déclare: «Je suis honoré qu'on me demande de juger les lettres de jeunes qui ont tant à offrir et peuvent encourager ceux d'entre nous, plus âgés, à voir les choses sous une nouvelle perspective.» Tous les ans, le Bureau international de l’UPU propose un sujet différent. Les pays participants organisent ensuite le concours au niveau national, avec le soutien de leur poste et, souvent, avec l'appui des autorités éducatives. Toutes les lettres doivent être soumises par l’intermédiaire de la poste. Chaque pays choisit un lauréat national et soumet sa lettre à l’épreuve internationale, organisée par l’UPU. Un jury international choisi par le Bureau international de l’UPU juge les lettres et détermine les vainqueurs et les candidats méritant une mention spéciale.